Autre(s) graphie(s) : Wuertz ; Wurtz. - Libraire. - Fils d'un aubergiste de Strasbourg. En apprentissage à partir de 1782 chez son oncle par alliance le libraire strasbourgeois Jean-Georges Treuttel (1744-1826), qui devient son beau-frère en nov. 1785 (en se remariant avec la sœur de J.-G. Würtz) puis son beau-père en 1806 (J.-G. Würtz épousant la fille aînée de J.-G. Treuttel). En association avec J.-G. Treuttel à partir de 1785 environ, et sous la raison officielle "Treuttel et Würtz" à partir de juillet 1796, peu après l'ouverture de la librairie de Paris (1795). Treuttel et Würtz publient de nombreux catalogues courants de publications françaises et étrangères ; vendent aussi des cartes et plans. J.-G. Würtz est breveté libraire à Paris le 1er oct. 1812 (brevet renouvelé le 30 mars 1820). Capitaine de la garde nationale de Paris en 1814, il est fait chevalier de la Légion d'honneur par Louis XVIII en déc. 1814. Également juge au tribunal de commerce de la Seine. Auteur en 1816 d'un mémoire présenté aux Chambres "Sur les inconvéniens qui résultent des taxes imposées sur les livres étrangers à leur entrée en France..." Après l'ouverture d'une nouvelle librairie à Londres en 1817, en association avec Adolphus Richter, la 1re société "Treuttel et Würtz" est juridiquement dissoute en 1823 mais la raison sociale est conservée. Après la mort de J.-G. Treuttel (déc. 1826), J.-G. Würtz garde seul la signature sociale de la firme. Membre, ainsi que son beau-père, du Consistoire luthérien de Paris. Dans les années 1830, établissement de commissionnaires à Leipzig, Francfort et Stuttgart. Würtz est associé à Jacques-Henri-Édouard Jung, autre gendre de Treuttel qui lui succédera à Paris après sa mort (Paris, 1841) ; son fils aîné lui succède en 1857 sous la raison "E. Jung-Treuttel". À Strasbourg, la raison "Treuttel et Würtz" sera conservée jusque vers 1927