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Les églises de la terre : les communautés paysannes du Val d'Aran et des Pyrénées centrales, XIIIe-XVIIe siècle

auteur du texteBrunet, Serge (1958-....)
titre de la monographieLes églises de la terre : les communautés paysannes du Val d'Aran et des Pyrénées centrales, XIIIe-XVIIe siècle
ISBN978-2-7089-6995-7
lienshttps://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2019-1-page-191.htm#pa57 (Compte rendu) ; https://journals.openedition.org/chretienssocietes/4590#article-4590 (Compte rendu)
ville et éditeurToulouse : Privat
collection<non spécifié>
année de publication2018
nombre de volumes
pagination507-XVI p.
languefrançais
traduit de<non spécifié>
classement<non spécifié>
ancien index matière<non spécifié>
mot matière
index chronologique
personne citée<non spécifié>
index géographique
commentaireLes villages s'établissent au cours du Moyen Âge, avec leurs églises, en autant de paroisses. Ils traversent ensuite les siècles et la Révolution française les maintient en tant que communes. Si la loi de 1905 a consacré la séparation de l'Église et de l'État, ce n'est que très récemment que, affectées par le manque de prêtres, nombre de paroisses ont dû se regrouper. Le lien, pluriséculaire, qui unissait jadis la communauté d'habitants à son église, est rompu.
S'appuyant sur une recherche originale, ce livre montre comment, au sein des Pyrénées centrales, sur plus d'un demi-millénaire, les montagnards ont élevé leurs églises tout en organisant leurs villages, pour ensuite user de l'édifice ecclésial et établir son clergé. Résistant aux appétits des seigneurs et des prélats, ils s'attachent à en garder un certain contrôle, en accord avec leurs privilèges défensifs sur les marges des royaumes. Ces églises, dont certaines ont évolué en châteaux communaux, garantissent leur relative autonomie. Mais le renforcement, antagoniste, des États souverains, sur une frontière désormais à contrôler, et une Réforme catholique conquérante, minent ces équilibres.