note | Résumé : Eaux de toilette, de Cologne, poudres de riz, savons parfumés, huiles capillaires. Autant de produits, synonymes de beauté et de raffinement, dont s'emparent les dandys et élégantes des dernières décennies du XIXe siècle. À l'heure où l'hygiène se fait vertu, le parfum affranchit peu à peu du soupçon de péché qui a longtemps pesé sur lui ; il n est plus seulement perçu comme un instrument de séduction réservé à une élite aristocratique mais devient, pour la société bourgeoise de l'époque, un incontournable agent de distinction. Dans les salons, les bals, au théâtre, la femme comme il faut exhale, avec mesure, un suave parfum de violette, de rose ou d'héliotrope. Tandis que Paris devient l'arbitre du bon goût et de l'élégance. Au coeur de la capitale, les cosmétiques envahissent les grands magasins et de luxueuses boutiques fleurissent, arborant sur leur devanture les noms de Piver, Houbigant, Guerlain ou Bourjois. La grande aventure des parfumeurs et industriels français, celle de leurs innovations et de leur savoir-faire technique et commercial, n'avait encore jamais fait l'objet d'une étude aussi approfondie. [source éditeur] |