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Metz, une ville fortifiée : étude des comptes des gouverneurs des murs de la ville (1463-1543)

auteur du texteDidiot, Mylène
directeur de thèseGiuliato, Gérard ; Lachaud, Frédérique
titre de la thèseMetz, une ville fortifiée : étude des comptes des gouverneurs des murs de la ville (1463-1543)
lienshttp://www.theses.fr/2017LORR0230 (Texte intégral)
type de thèseThèse de doctorat
établissementUniversité de Lorraine, Nancy
disciplineHistoire
année de soutenance2017
volume
pagination
langue du textefrançais
traduit de<non spécifié>
classement<non spécifié>
ancien index matière<non spécifié>
mot matière
index chronologique
personne citée<non spécifié>
index géographique
commentaireMetz au Moyen Âge est une cité qui a progressivement su s’affranchir de la tutelle impériale. L’âge d’or de la ville correspond à cette conquête de l’autonomie urbaine. Dès le XIIIe siècle, la République messine est instituée et s’organise comme un véritable État, riche et puissant. La ville attise alors la convoitise de ses voisins et doit se protéger. Devenues trop étroites, les anciennes fortifications sont remplacées par une nouvelle enceinte de plus de cinq kilomètres de long. Elle est édifiée entre le XIIIe et le XIVe siècle. Une administration dévolue à la construction et à l’entretien des remparts est alors mise en place. Rédigés sur des parchemins jusqu’au XVIe siècle, les « comptes des Gouverneurs des Murs » de la ville de Metz témoignent de la nature, du coût et du déroulement des différents travaux effectués sur l’enceinte. Ce travail de thèse se propose d’analyser cette comptabilité en mettant en évidence la complexité de cette administration. Il sera question d’étudier la provenance et l’utilisation des fonds et de démontrer le rôle prépondérant joué par les hommes de la ville. Tous ont contribué à l’édifice, qu’ils soient ouvriers, artisans, corvéables ou seigneurs. L’étude de la nature et de l’utilisation des matériaux ne sera pas en reste et mettra en évidence l’évolution des techniques de fortifications et d’armement. La retranscription et l’analyse de ces comptes, jusqu’ici relativement négligés par la recherche historique, ainsi que l’étude des chroniques de l’époque permettra de compléter notre connaissance de l’enceinte messine.