• Download RDF (xml | n3 | nt)

L’abbaye de Saint-Sulpice et ses dépendances : l’expérience monastique au féminin dans le diocèse de Rennes, XIIe–XVIIIe siècles

auteur du texteTrébaol, Céline (1984-....)
directeur de thèseBoerner, Bruno
titleL’abbaye de Saint-Sulpice et ses dépendances : l’expérience monastique au féminin dans le diocèse de Rennes, XIIe–XVIIIe siècles
typed_links<not specified>
thesis_typeThèse de doctorat
establishmentUniversité Rennes 2
disciplineHistoire, histoire de l'art et archéologie
defense_year2017
volume
pages
language(s)français
translated_from<not specified>
classification<not specified>
old_subject_matter<not specified>
subject_matter
period
character
location
noteFondée au début du XIIe siècle au coeur d’un mouvement de renouveau monastique, l’abbaye bénédictine de Saint-Sulpice s’est rapidement développée grâce à l’impulsion de son fondateur, l’ermite Raoul de la Futaie, et du soutien du pouvoir ducal, la plaçant ainsi à la tête d’un réseau d’une quarantaine de dépendances au terme du XIIIe siècle. Les principes rigoristes de l’érémitisme se retrouvent dans l’architecture de l’église abbatiale dont les espaces cloisonnés et la décoration sobre et dépouillée favorisent une vie conventuelle basée sur la contemplation. Conçue comme un ordre double lors de sa fondation, l’insubordination des frères profès conduit à leur disparition au cours du XVIe siècle, faisant de Saint-Sulpice une abbaye exclusivement féminine. Guidées par leur vocation, les moniales s’engagent dans une vie de contraintes dont la stricte clôture, décrétée lors du concile de Trente, en marque le point d’orgue. La règle de saint Benoit et les Constitutions du monastère imposent un cadre restrictif à la religieuse qui ne peut trouver le bonheur que dans la soumission et l’oubli de soi. A la tête de sa communauté, l’abbesse exerce ses pouvoirs avec discretio et guide ses filles sur le chemin de la perfection. Les prieurés, éloignés de l’autorité de la maison-mère, acquièrent progressivement une indépendance qui est accentuée par l’instauration d’un noviciat dès la seconde moitié du XVIIe siècle. L’essor des prieurés conventuels face au déclin des dépendances rurales mène à une dichotomie du réseau à la fin du XVIIIe siècle.